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Vaccin, Macron : Raoult en direct avant son départ de l’IHU

Sur le plateau de TPMP, Didier Raoult, qui s’apprête à céder sa place de directeur de l’IHU, a relativisé «la durée d’efficacité» des vaccins anti-Covid, tout en défendant le fait qu’ils contribuent «à une protection d’une partie de la population».

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Photo: RT France
Sur le plateau de TPMP, Didier Raoult, qui s’apprête à céder sa place de directeur de l’IHU, a relativisé «la durée d’efficacité» des vaccins anti-Covid, tout en défendant le fait qu’ils contribuent «à une protection d’une partie de la population».
L’infectiologue marseillais Didier Raoult, qui quittera ce 31 août ses fonctions de directeur de l’IHU Méditerranée Infection, était invité à s’exprimer sur la crise sanitaire dans l’émission Touche pas à mon poste sur C8. Habitué des sorties-choc, le professeur a remis le couvert dès le début de l’émission, en réagissant – alors qu’il pensait être hors antenne – aux échanges précédant son intervention : «Je ne participe pas à des débats comme ça. Je ne parle pas avec les dingues.»
«Dès qu’on a une nuance on est vu comme un anti-vax»
Evoquant une possible troisième dose de vaccin, le professeur de 69 ans, a fait valoir son point de vue : «Il y a trop de passion et pas assez de connaissances […] ces vaccins n’ont pas du tout la durée d’efficacité que les uns et les autres pouvaient espérer». «En réalité, il y a une dégradation de leur efficacité assez grande, et comme en plus de ça ils n’ont pas une efficacité aussi bonne sur les variants que sur la cible primaire sur laquelle ils avaient ciblé, bien entendu ça pose une question sur la durée d’efficacité de la vaccination», a-t-il développé.
Dire que le bénéfice est plus important que le risque, ce sont des choses raisonnables
Le Premier ministre Jean Castex avait en effet annoncé le 26 août que les résidents d’Ehpad pourraient recevoir une troisième dose de vaccin à partir du 13 septembre. Les plus de 65 ans et les personnes présentant des comorbidités pourront dès le 1er septembre, reprendre rendez-vous pour cette dose de rappel, jugée nécessaire par le gouvernement car «la protection vaccinale chez certaines personnes – les plus fragiles, les plus âgés – baisse».
Sur C8, l’infectiologue médiatique, connu pour sa défense de l’hydroxychloroquine comme traitement contre le coronavirus, a voulu nuancer les débats autour de la vaccination : «Je n’ai jamais prédit l’avenir mais ce que j’ai dit je le maintiens, le vaccin contribue à une protection d’une partie de la population. Mais ce n’est pas une baguette magique notamment avec la variabilité des vaccins à ARN», a-t-il avancé. Selon lui, il y a «trop de gens qui voudraient que cela ne marche pas du tout, d’autres qui voudraient que cela marche absolument». «J’ai vu cet affolement, j’ai vu cette passion, dès qu’on a une nuance on est vu comme un anti-vax. Dire que le bénéfice est plus important que le risque, ce sont des choses raisonnables», a-t-il synthétisé.
Raoult s’exprime sur sa relation avec Macron
Didier Raoult a par ailleurs été amené à s’exprimer sur sa relation avec le président de la République, qu’il avait rencontré en avril 2020, au début de la pandémie de coronavirus. Expliquant qu’il appelait «une fois par semaine» l’un de ses conseillers, avant que ce dernier ne soit remplacé, Didier Raoult commente : «J’ai essayé de […] faire passer [à Emmanuel Macron] des messages que je considère comme essentiels pour le pays…»
«La politique, je considère que c’est compliqué, que ce n’est pas mon métier […] Le président fait ce qu’il peut mais, de toute manière, je ne voudrais pas être à leur place parce que ce n’est pas mon métier, je ne sais pas le faire, c’est multifactoriel», a encore affirmé le professeur, concluant : «La politique c’est l’Histoire qui la juge. La science il faut un peu de temps ; ça ne se fait pas sur un plateau télé.»
Ce 31 août, Didier Raoult quittera la tête de l’IHU Méditerranée infection. Ayant atteint l’âge de la retraite, le microbiologiste n’a pas été prolongé par la nouvelle direction de l’AP-HM (Assistance publique des hôpitaux de Marseille). Son nouveau directeur-général, François Crémieux, a d’ailleurs fait connaître sa volonté de «tourner la page» Didier Raoult à la tête de l’institution marseillaise, en raison selon lui de l’âge du professeur. «Par ailleurs, j’ai des désaccords de fond avec lui, sur la vaccination notamment», a néanmoins ajouté François Crémieux dans des propos rapportés par L’Obs.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/90159-efficacite-vaccin-relation-avec-macron-didier-raoult-tpmp-hanouna-avant-quitter-ihu-marseille

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Guinée : l’ONU appelle à la libération d’Alpha Condé après un coup de force militaire

En Guinée-Conakry, des putschistes ont déclaré avoir capturé le président Alpha Condé et ont affirmé «dissoudre» les institutions ce 5 septembre. Le ministère de la Défense a pourtant affirmé que l’attaque contre la présidence avait été repoussée.

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Photo: AFP via RT France

En Guinée-Conakry, des putschistes ont déclaré avoir capturé le président Alpha Condé et ont affirmé «dissoudre» les institutions ce 5 septembre. Le ministère de la Défense a pourtant affirmé que l’attaque contre la présidence avait été repoussée.

La situation était encore confuse à Conakry, le soir du 5 septembre : des putschistes ont affirmé dans la journée avoir capturé le chef d’Etat, tandis que le ministère guinéen de la Défense a assuré que cette attaque des forces spéciales contre la présidence avait été «repoussée».
 
Ce même jour, les officiers des forces spéciales qui ont affirmé avoir capturé Alpha Condé ont annoncé l’instauration d’un couvre-feu dans tout le pays «jusqu’à nouvel ordre», ainsi que le remplacement des gouverneurs et préfets par des militaires dans les régions. Dans un second communiqué lu dans la soirée à la télévision nationale, ils ont aussi dit convoquer les ministres sortants et les présidents des institutions à une réunion le 6 septembre à Conakry.
 
 
En tout état de cause, le chef de l’ONU António Guterres a «condamn[é] fermement toute prise de pouvoir du gouvernement par la force» dans le pays et appelé «à la libération immédiate du président Alpha Condé», en fin d’après-midi.

Plus tard dans la journée la France, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, a elle aussi appelé à la libération «immédiate et sans condition» du président guinéen et condamné la «tentative de prise de pouvoir par la force». Paris demande également le «retour à l’ordre constitutionnel», a fait savoir le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay.
 
 
Le président de l’Union africaine – et président de la République démocratique du Congo – Felix Tshisekedi et le chef de la Commission de l’organisation Moussa Faki Mahamat ont de leur côté enjoint dans une déclaration commune le Conseil de paix et de sécurité de l’UA à se réunir d’urgence pour examiner la situation et prendre les mesures appropriées. Les putschistes disent avoir capturé le président Condé Selon la Défense guinéenne, les insurgés ont «semé la peur» à Conakry avant de prendre la direction du palais présidentiel, et «la garde présidentielle, appuyée par les forces de défense et de sécurité, loyalistes et républicaines, ont contenu la menace et repoussé le groupe d’assaillants».
 
 
Les putschistes ont eux déclaré avoir capturé le président Alpha Condé et projettent de «dissoudre» les institutions.
 
 
«Nous avons décidé, après avoir pris le président, qui est actuellement avec nous […] de dissoudre la Constitution en vigueur, de dissoudre les institutions. Nous avons décidé aussi de dissoudre le gouvernement et la fermeture des frontières terrestres et aériennes», a déclaré le chef des forces spéciales, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, au nom d’un «Comité national du rassemblement et du développement», au côté de putschistes en uniforme et en armes. 
 
 
 

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